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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 10:59

leica d lux 4

Du haut de mes 17 ans, j'étais dans le bus qui m'amenait au lycée. Depuis un petit moment, j'observais ce type, debout, avec deux appareils photos en bandoulière. Je ne connaissais rien en photographie, je remarquais simplement une pastille rouge sur chacun de ses appareils. Il les portait fièrement comme un pape. Je venais alors, et sans le savoir, de me faire piquer par Leica, marque historique dans le milieu de la photographie.

    

Pour la petite histoire (tiré du site Leica) ...

À Wetzlar, dans les ateliers d'optique qui fabriquaient avec succès des microscopes depuis 1849, une idée fait sensation. Oskar Barnack voulait s'affranchir des lourdes chambres à plaque utilisées à l'époque par les photographes et cherchait à doter la photographie d'une technique entièrement nouvelle. Dès 1905, il avait pensé réduire la taille du négatif et obtenir par agrandissement les tirages au format souhaité. C'est dix ans plus tard, alors qu'il était devenu chef du service « Recherche », qu'il réalisa cette idée. Il développa, à partir d'un appareil utilisé pour les essais d'exposition sur pellicule de cinéma, le premier boîtier petit format fonctionnel au monde, le « Ur-Leica ». Le format 24 x 36 mm résultait du doublement du format du film cinéma 18 x 24 mm. Les premières photos, d'une qualité exceptionnelle pour l'époque, virent le jour en 1914, mais le développement fut retardé par la Première Guerre mondiale et le premier LEICA (Leitz Camera) ne fut produit en série qu'en 1924 et présenté au public en 1925.

leica ads flyer 

Des outils parfaits

Grâce au boîtier petit format d'Oskar Barnack, le photojournalisme se retrouva du jour au lendemain plus près de l'action et put en faire un récit dynamique. Les photographes d'art furent séduits par cette « nouvelle vision » qui leur était offerte. Le Leica devint alors un compagnon évident de tous les moments de la vie, une « partie de l'œil » ou la « prolongation de la main ». Depuis lors, l'utilisateur peut se concentrer entièrement sur son sujet et sur la composition de l'image. Perpétuant la capacité d'innovation et l'inventivité d'Oskar Barnack, Leica œuvre de façon systématique pour créer des outils parfaits offrant une vision particulière des choses. Muni de son appareil petit format beaucoup plus facile à utiliser que les encombrantes chambres photographiques, Oskar Barnack a gardé des témoignages très parlants de la vie dans sa ville natale. Les photographes ne tardèrent pas à adopter cette nouvelle façon de photographier, mobile, discrète et rapide, et réalisèrent des chefs-d'œuvre de composition artistique et des reportages captivants. C'est ainsi, qu'hier comme aujourd'hui, le Leica donne naissance à des icônes photographiques, qui enrichissent notre culture et marquent l'idée que nous nous faisons du monde. Ce qui avait commencé en 1914 avec le premier Leica ne tarda pas à se transformer en un succès durable. En 1932, il y avait déjà quelque 90 000 appareils en service dans le monde, un million en 1961. L'introduction des boîtiers télémétriques, comme le légendaire M3 (1954) ou le M6 (1984),marquent des étapes importantes de l'évolution du système.

leica m4-ad-1974-640w

En même temps, les objectifs Leica commencent leur marche triomphale et les jumelles Leica séduisent les utilisateurs par leurs performances et leur confort d'utilisation. Le système R voit le jour en 1976 avec le LEICA R3, le premier Leica électronique, le premier compact date de 1989, le premier compact numérique, le LEICA DIGILUX 1, de1998. Tous les développements reposent sur les besoins des utilisateurs et les produits se distinguent par leur qualité absolue, la concentration sur les fonctions essentielles et le grand agrément d'utilisation. 

  Annonce press Leica

 

 

Mon avis at two cents ...

(et sans rentrer dans les caractéristiques techniques que vous trouverez ici : http://www.summilux.net/documents/D-Lux4-Fiche.pdf)

 

Ce Leica D-Lux 4 s'inscrit dans une histoire et offre, grâce à son fabuleux objectif, des photos de grande qualité. La grande ouverture permet à ce compact haut de gamme de prendre des photos nocturnes sans flash tout en assurant une belle qualité d'image. Il est idéal pour celles et ceux qui ne veulent pas se prendre la tête avec un réflex, qui veulent partir en voyage avec un encombrement minimum ou qui souhaitent avoir un appareil de qualité dans son sac pour tous les instants du quotidien. Aujourd'hui, mon D-Lux 4 pourrait sembler obsolète car le D-Lux 6 a prit la relève ... mais bon, l'occasion était une fois de plus trop belle pour laisser passer ce bijoux.

 

Deux photos du week-end ...

L1130379 

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23 octobre 2013 3 23 /10 /octobre /2013 21:27

 photo 4

Il y a des fois où je tourne en rond et subitement, sur un coup de tête, je procède à un achat compulsif. Dès lors, toutes les meilleures excuses du monde s'alignent pour expliquer (crois-t-on) le passage à l'acte ...
Ainsi, sur Internet et en un clic, j'appuyais sur le bouton "confirmer votre achat" et commençais à compter les jours avant réception de mon nouveau précieux ...
... précieux couteau suisse Victorinox Explorer, vous l'avez compris.

 Backpacker_Sep_2007.jpeg

Je sais, je suis malade. J'ai plus d'une vingtaine de couteaux, multitools dans le tiroir et une fois de plus, je cède à la tentation. Bon, j'évite de le dire à ma femme. Il ne faudrait pas qu'elle s'inquiète de trop ...
Donc oui, j'ai sauvagement fais l'acquisition d'un nouveau Swiss Army Knife, SAK comme disent les passionnés. J'aime beaucoup celui-ci. Mon Huntsman est très bien mais je ne me sers que trop peu de la scie. Il me manquait également un cruciforme. Là, l'Explorer offre le tournevis manquant mais une jolie loupe translucide (grise il y a quelques années) en plus ! Moi qui adore regarder mes montres, ça tombait bien.

photo 5

Après lui avoir rajouté un micro tournevis dans le tire bouchon, je lui ai également enfourné une épingle dans le logement destiné pour. 

côté pile :

photo 1-copie-1

côté face : 

photo 2-copie-1

L'épingle dans son logement (désolé pour toutes les saletés) :

photo 3

 
Du coup, et pour les mêmes dimensions que mon Huntsman, j'ai un SAK avec trois outils supplémentaires !
Comme à l'accoutumée chez Victorinox, le couteau est de qualité, la finition est très bonne.
Très régulièrement, il est dans ma poche. Nous avons passé l'été dernier ensemble et il est désormais difficile de s'en passer.

Peu de temps après, j'apprenais l'existence du modèle Explorer +, offrant le mini tournevis, l'épingle mais également un stylo intégrés d'emblée. Zut, il manque le stylo au miens ! Ce sera pour ma prochaine acquisition, et c'est ma femme qui va être contente ;)

Avantages
- Format
- Poids
- Complet et existe en version "+" avec mini tournevis, épingle et stylo
- P
arfait pour une utilisation urbaine


Regrets
- Plaques rouges qui se rayent
- Deux versions existes, pourquoi ? ( je me suis fais avoir !)
- Pas de pinces (Aaah les Leatherman !)

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21 octobre 2013 1 21 /10 /octobre /2013 10:30

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En 1997 sortait le Tool Adaptater, espèce de pièce métallique qui se loge en bout d'une pince leatherman pour offrir un nouveau tournevis et y loger l'embout qui vous intéresse.

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Dans ma quête d'équipement minimaliste mais de qualité, je me suis donc offert à l'époque cet outil, prolongement logique de ma pince PST II.

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La qualité est encore au rendez-vous. On sent pleinement dans les mains et une fois installé, que cet adaptateur d'embouts va pousser le leatherman dans d'autres limites pour serrer vos différentes vis.

photo 1

Il existe deux versions car le tool adaptater doit être compatible avec votre pince. En fonction du modèle choisit, une petite patte apparaîtra (ou non) afin de bien caler l'outil entre les pinces et qu'il puisse donc ne plus bouger.

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Gadget ou réel outil ?
Fabriqué entièrement en acier inoxydable et garanti 25 ans comme tous les produits leatherman, le tool adaptater inspire confiance. Tous les embouts universels peuvent y être logés. Il est donc intéressant d'installer les embouts qui vous servent le plus souvent dans la boîte. Les trois positions offertes aux utilisateurs permettent de serrer efficacement n'importe quelle vis.

photo 2

photo 3

photo 4

Cependant, et même s'il m'a servit quelques fois, l'ergonomie générale de l'adaptateur intégré à la pince pourrait être plus confortable. Rappelons-le, les pinces Leatherman sont des caisses à outils, certes, mais de dépannage. L'amalgame est facilement fait avec les outils de professionnels parce que justement, ce genre d'option proposée aux Leatherman permettent d'aller plus loin dans leur utilisation. D'autre part, la boîte de rangement en plastique n'est pas à la hauteur de la qualité de l'outil : Aucune charnière, juste la pliure du plastique qui assure la fermeture. J'aurai préféré un étui en cuir.

photo 5

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20 octobre 2013 7 20 /10 /octobre /2013 15:00

Victorinox-Press-Ad

Il est des choses qui nous marquent l'esprit. Mc Gyver en fait parti. Comme tous les bons ados de l'époque, je ne manquais pas un épisode de ce célèbre héros en jean qui sortait son canif rouge, occupant ainsi mes débuts de dimanche après midi. Et si à cette époque, je pouvais trouver le personnage trop simplet (pas assez musclé, vous dites ?), j'aimais le côté où avec un bout de ficelle, Mc Gyver pouvait sauver la terre entière ... En parti aussi, grâce à son couteau. 
La suite est simple, j'ai tanné mes pauvres parents d'avoir pour mes 12 ans, ce joli couteau suisse, le modèle "Champ" qui traînait derrière la vitre d'un magasin de la rue du Commerce à Paris. La bête m'a alors accompagné partout.
Plus tard, jeune adulte, pas encore intéressé par l'histoire des objets, je l'ai donné bien abîmé à ma cousine. Mes études se faisant tranquillement, je mettais une cape d'animateur les périodes de vacances pour gagner un peu d'argent et surtout pour m'éclater dans des régions que je ne connaissais pas. Il me fallait régulièrement un outil qui puisse couper des ficelles, du fromage, tailler du bois, ouvrir des bouteilles (si, si, les animateurs à qui vous confiez vos enfants n'oublient pas la convivialité une fois la journée finie !), revisser du matériel ... Bref, il me manquait un couteau suisse.
Par une belle journée savoyarde, je suis donc rentré dans un sympathique magasin de chasse et pêche avec mes deux billets de 50 francs. je ressortais quelques minutes plus tard avec de la monnaie en poche et ce nouveau canif de 98 grammes entre les mains :


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Le modèle Huntsman est fabriqué par Victorinox
Il dispose de 11 pièces pour 15 fonctions :
1- grande lame 
2 - petite lame 
3 - ouvre-boîtes avec
4 - tournevis petit
5 - tire-bouchons 
6 - poinçon alésoir 
7 - scie à bois 
8 - Anneau, inox 
9 - cure-dents 
10 - pincettes 
11 - multi-purpose hook (parcel carrier) 
12 - décapsuleur avec
13 - tournevis
14 - encoche fils électr.
15 - ciseaux

photo 2

Mon avis : un multi-lames de qualité très ergonomique, léger, qui ne prend pas de place dans la poche et qui dépanne à la ville comme à la campagne. Disposant des "outils" classiques avec en plus une scie à bois et des ciseaux, il m'a rendu bien des services. Cependant, il lui m'a toujours manqué un tournevis cruciforme pour monter mes meubles :)

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20 octobre 2013 7 20 /10 /octobre /2013 12:39

Et voilà ma dernière acquisition, un canif MONGIN.

photo 1    

C'est joli, non ? Si, si ... regardez ce poli miroir. Ce petit canif a quelque chose de magique, comme le reste de la collection MONGIN d'ailleurs. Acheté sur le bon coin-coin pour la modique somme de "bip" euros, ce canif MONGIN d'une quinzaine d'année, acheté par l'ancien propriétaire dans une brocante, s'inscrit dans la prestigieuse histoire de la coutellerie française. Neuf, il vous en coutera 175 euros aujourd'hui. 

La maison Mongin ouvre ses portes en 1956. Meilleur Ouvrier de France en 1969, les couteaux de Jacques Mongin symbolisent la qualité d'un travail artisanal d'exception. La devise Mongin : "la nature offre la matière, la main de l'homme en fait un chef d'oeuvre".

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Ce canif, pliant multi-lames, est d'une certaine manière un couteau suisse de luxe puisque fait à la main. Jacques Mongin tient son savoir faire de son père Germain, également coutellier. L'atelier se trouve toujours à Biesles, dans le bassin nogentais et les commandes sont aujourd'hui effectuées par Daniel Margaux, gendre de Jacques Mongin. Celui a prit le relais du maître J. Mongin en 2001 et était ouvrier à ses côtés depuis 30 ans.

Capture d’écran 2013-10-20 à 14.14.26

Il est difficile, voire impossible, de différencier les couteaux réalisés par J. Mongin de ceux réalisés par D. Margaux. La finition est toujours irréprochable. 

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Ce petit canif est estampillé "Renaud - Paris" sur sa lame. Il s'agissait de la coutellerie située 128 rue de Provence dans le 8ème arrondissement.

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Très agréable en main, sa lame de 8 cm suffira à découper la pomme pour votre 4 h. Concernant son pouvoir de coupe, il ne me pose aucun soucis. On ne peut le comparer à d'autres couteaux. Il reste un objet de collection, de tradition qui après être resté vos poches, passera dans celles de votre enfant.

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Comparaison avec un S.A.K. Huntsman (Swiss Army Knife ou Couteau Suisse si vous préférez) :

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13 octobre 2013 7 13 /10 /octobre /2013 17:54

 

Depuis quelques temps, je lorgnais sur la marque Paraboot.

Vous connaissez Paraboot ?

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Pour faire bref, l'histoire remonte dans les Alpes au début du siècle dernier, à Izeaux plus exactement où Rémy-Alexis Richard fabrique des chaussures pour les gens de la ville. Il monte à Paris pour assurer son nouveau marché. Il se marie à Juliette Pontvert et ensemble, ils développent leur projet. La marque Extra sort sur le marché :

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Blessé durant la guerre, Monsieur Richard répare le matériel de l'armée. A l'issu du conflit, il reprend son activité aux Halles à Paris.

Voyageur, il ramène le caoutchouc des Etats-Unis et l'exploite sur ces chaussures. Il développe l'idée de pouvoir coller de fines semelles cousues avec une semelle de "terrain" également en caoutchouc. Rémy Richard dépose le nom Paraboot en 1927, assemblage de "Para", un port d'Amazonie, d'où est exporté le latex, et "boot", la curieuse chaussure qu'il a découvert aux Etats-Unis.

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paraboot

Julien, son fils, rentre à 20 ans dans la société. Il cible les clients : agriculteurs, maquignons, bûcherons, bergers, postiers, ouvriers, artisans. Il choisit le produit rustique. La marque Galibier, détrônée par Paraboot pour les chaussures utilitaires, devient l'illustration des premières chaussures de ski et de montagne. Galibier devient leader de la chaussure technique en France et à l'étranger.

Les années 80's seront brutales à l'entreprise familiale. Le modèle "Michael" sauve l'entreprise. 

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 Aujourd'hui, Paraboot jouit d'un savoir faire artisanal et de la reconnaissance mondiale de son travail de qualité. 

 

Avec autant d'arguments auxquels s'ajoutent de vrais faux prétextes personnels, je me suis fais plaisir en m'offrant ces jolies bottines trouvées NOS (new old stock au prix de 145 € ! Elles pourraient coûter facilement le double) pour amorcer l'hiver :

photo 1

 

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Après les avoir chaussées plusieurs semaines, j'affirme que Paraboot, c'est de la bonne chaussure ! Le cuir est gras, les coutures sont bien faites et niveau confort, elles sont incroyables. La gomme des semelles étant très tendre, on l'impression de rebondir un peu. Espérons qu'elles puissent durer dans le temps.

 

J'ai voulu des bottines après avoir vu celles-ci (Paraboot également) :

1

et celle-là (encore Paraboot)

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21 mai 2008 3 21 /05 /mai /2008 14:30
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Avec  3 Leatherman à mon actif et l'aquisition récente du Wave, je me pensais totalement guéri de  ma compulsion multitool impulsive. Mais non, mon Wave ne me satisfaisait pas totalement, ni mon pst II d'ailleurs, ni meme mon micra. Pourquoi ?
A coté du fait que le tire-bouchon me devienne de plus en plus indispensable (vive l'oenologie !), j'ai parfois du mal à porter mon multitool à la ceinture. Le Wave est un super outil mais il est vraiment trop lourd à porter pour un usage quotidien. Dans la poche, il m'encombrait plus qu'autre chose !
Le pst II est une bonne alternative au Wave mais parfois il lui manque ce quelque chose d'indéfinissable. On peut lui reprocher de ne pas avoir de tire bouchon, de pince à épiler, de cure dent ... de ne pas être un couteau suisse en quelque sorte. Peut-être, est-ce simplement un prétexte pour m'offrir un nouveau joujou ;) ?


Et mon micra ? Il est génial pour me dépanner mais lui manque une lame un peu plus grande pour couper le saucisson, et les clés qui pendouillent à l'autre bout ne permettent pas un usage continu. Sans parler encore une fois du tire bouchon ...
En surfant sur la baie et en allant voir sur le site Leatherman, j'ai vraiment flashé sur les pocket tool. Leur côté cheap, qui tient dans la poche, avec en plus un tire-bouchon ... il m'a vraiment séduit !

 

Apres avoir visionné les differents modèles, c'est sur le CS4 que je me suis arreté. Pourquoi ?
Le CS4 semble correspondre à mes besoins actuels qui ne sont plus les mêmes qu'à une certaine époque où je recherchais davantage le couteau de Rambo ...

Mon cahier des charges était le suivant :
- qui puisse se tenir dans la poche (pas à la ceinture, j'en ai marre des étuis) sans me gêner (pas comme le PST)
- avec un tire bouchon
- avec des tournevis fonctionnels (afin de bidouiller mes instruments)
- avec une pince
- avec une lame
- pas trop cher

Le miens, je l'ai trouvé sur le baie pour environ 42 euros (des USA, frais de port compris), neuf. En France, les prix sont ahurissants ... au delà des 100 euros ... no comment.

leatherman ad - popular science dec 2002

Pour résumer : 

en + :
- Format et poids
- Tire bouchon (cependant, je viens de voir sur Youtube, qu'on pouvait ouvrir une bouteille avec une lame, oui, oui !)
- Tournevis polyvalents
- Ciseaux bienvenus
- Scie bienvenue

en - :
- Plaques d'alu bleues qui semblent très fines et assez fragiles ( à voir dans le temps)
- Ajustement des outils (çà coince par moment lorsque je les ferme)
- Qualité d'ensemble (la prise en main n'a rien à voir avec un Wave, et ce même si le CS4 est garanti 25 ans)
- Qualité des Ciseaux qui est en dessous des autres modèles que j'ai en ma possession (Wave, PST II et Micra)
- Pas de sécurité des outils
- Qualité de l'acier qui n'a rien à voir avec le Wave ou le PST II


En conclusion, un outil formidable pour mon usage quotidien, tenant dans la poche comme un couteau suisse avec en plus la pince leatherman mais qui reste d'une qualité relative. 
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29 août 2007 3 29 /08 /août /2007 17:09
Mon Leatherman Wave à moi
Réf. 380078
 leatherman wave ad by octofinity-d25i6y6
 
En vacances du côté de Grenoble, cela faisait quelques nuits que je me demandais inlassablement ce que j’allais bien pouvoir ramener de mon séjour en Isère. Avec la nouvelle venue de la famille, je pensais à un nouveau couteau pouvant représenter mon nouveau statut de papa et qui pourrait m’aider de façon optionnelle à survivre dans cette jungle parisienne (on essaye de se rassurer comme on peut !). Décidé sur le fait qu’il me fallait un Leatherman plus élaboré que mon PST II, j’ai donc profité d’une descente à Grenoble pour m’offrir la « bête ».
N’étant pas de la région, je me suis d’abord demandé où j’allais bien pouvoir le dégoter. Après avoir éliminer l’idée de l’acheter chez Nature & D…, je me suis souvenu d’un magasin en amont d’une rue piétonne vendant couteaux, ustensiles de cuisine et autres babioles. Au fur et à mesure que je me rapprochais du magasin, je sentais l’excitation et la culpabilité monter en moi : « Est-ce bien raisonnable de payer un couteau si cher ? », « N’est-ce pas plus judicieux de garder mon argent pour couvrir une éventuelle urgence pour la famille ? », « Pourquoi m’acheter encore un Leatherman alors que j’ai déjà un PST II et un Micra ? » etc. …
Arrivé devant la vitrine, je regardais les models exposés : un Surge, un Charge et un Wave nouvelle génération. Je ne pouvais pas faire demi tour, il m’en fallait un absolument. Je rentrais. Les secondes qui suivirent furent les plus longues, j’attendais que le vendeur finisse de discuter avec la cliente qui était avant moi. Cela tombait bien, il y en avait d’autres exposés à l’intérieur. Je les contemplais un par un quant un nouveau vendeur, d’un certain âge, me demanda ce qu’il pouvait bien faire pour m’aider.
« Euh, oui, c’est pour un Leatherman ! »
« Bien sûr, nous avons ce modèle qui est très bien ! » (me montrant l’énorme Surge)
« Ah ? Mais c’est le Wave que je voudrais »
« Malheureusement Monsieur, nous n’en avons plus ! »
« Hein ? Mais celui qui est en vitrine, il n’est pas à vendre ? »
« Ah, il en reste un ? Excusez-moi, attendez, je vous prie »
Quelques minutes après, sans aucune négociation, je ressortais soulagé du magasin, fier comme un pape avec enfin dans mon sac, vous l’avez deviné, mon Leatherman Wave portant la référence 380078 :


Le Leatherman Wave n’est pas le modèle original mais le modèle le plus vendu dans la gamme Leatherman. Commercialisé depuis les années 1990 (à vérifier), il a été actualisé depuis 2005. Nous verrons plus tard en quoi le nouveau Wave est innovant et est devenu un must have dans la gamme d’outils Leatherman.
 
Fonctions :
Dès la prise en main, on se rend bien compte qu’il ne s’agit pas d’un simple jouet mais bien d’un outil de poche. Je précise, quel que soit le modèle utilisé, notre Leatherman n’a pas pour objet de remplacer un vrai tournevis, une vraie pince, une vraie scie ou encore un vrai couteau. Cependant, il offre de façon très compacte, des ustensiles de bricolage et permet donc d’avoir à tout moment le nécessaire minimum pour bricoler tout et n’importe quoi. Il est, par exemple, très utilisé par les techniciens qui travaillent dans le monde du spectacle.
Qu’offre donc le Wave ? Il offre les 17 fonctions suivantes :
1.      Lame droite
2.      Lame crantée
3.      Scie à métaux
4.      Scie à bois
5.      Lime à métaux
6.      Lime à bois
7.      Ciseaux
8.      Décapsuleur / Ouvre conserves
9.      Dénudeur de fils électriques
10.Tournevis cruciforme
11.Tournevis plat
12.Tournevis plat petit
13.Pince
14.Pince à métaux
15.Règle de 20 cm
16.Anneaux d’encoche
 
Aussi, les Leatherman Wave nouvelle génération permettent d’interchanger les têtes des tournevis et donc d’appréhender n’importe quelle forme de vis. Le nouveau Wave est donc paré à s’attaquer à encore plus de situations !
 
Pour ceux et celles qui ne connaissent pas les avantages du Wave, son principal atout aux côtés de la qualité et de la finition irréprochable, est la possibilité d’ouvrir d’une seule main la lame droite et la lame crantée. Cela pourrait paraître complètement aburde mais je vous assure qu’au quotidien, c’est génial ! Avec mon PST II, il fallait ouvrir la pince pour ensuite ouvrir la lame, autant là, en 5 secondes, on a une lame disponible et on peut être content de manger sa tranche de saucisson dans l’immédiat.

 
Aussi, il assure une totale sécurité quelque soit la fonction utilisée. Les lames restent bien bloquées par la sécurité représentée par le petit cadenas et chacune des autres fonctions est également sécurisée. Avec le Wave on ne risque donc pas de se blesser malencontreusement la main en revissant son meuble IKEA ou en dépouillant le petit jeune du coin ;-)
 
L’étui
Pour ce qui concerne son nouvel étui en cuir noir, je le trouve vraiment très très gros et très moche comparé au précédent (qui était en cuir gras marron avec coutures apparentes), mais il est plus fonctionnel car il permet d’y glisser votre outil Leatherman avec les pinces déployées. Et puis il y a cette étiquette « made in china » qui me fait tout de même penser que l’on se fout bien de notre pomme. Bref, n’oublions pas que le Leatherman se veut pratique pour les professionnels, donc imaginons nous perchés sur l’escabot avec cet étui si pratique pour recevoir la pince pendant que nous branchons les fils électriques (c’est du vécu) :
 
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ancien étui en cuir
:
 
J’appréhende un peu les côtés de l’étui qui sont en nylon et qui vieilliront peut-être mal.
La packaging est très sobre. Le Leatherman Wave est vendu dans une boite en carton jaune et noire avec à l’intérieur un mode d’emploi valable pour les modèles Charge Ti, Charge et Wave. Je regrette donc un manuel plus personnalisé.
Aussi, j’ai vu récemment des leatherman vendu sous emballage plastique ! Je trouve que c’est limite. Ok, l’outil Leatherman est fait pour être accroché à la ceinture mais quand même, à côté du fond, il y aussi la forme et on paye tout de même plus cher un Leatherman qu’un produit d’utilisation courante !
 
Conclusion :
Le Wave nouvelle génération est vraiment un outil superbe, c’est le « Transformer » du couteau de poche. Il offre tout le nécessaire pour affronter les situations les plus extrêmes (sans être non plus casse-cou, faut pas déconner !) et en toute sécurité. Le couteau suisse classique n’est pas comparable, là c’est tout de même plusieurs crans au dessus, surtout en terme de sécurité, de qualité et de robustesse (garantie de 25 ans !). Hormis son prix qui est de 145 euros, je pourrai lui reprocher d’être tout de même assez encombrant à la ceinture et un peu lourd également. Et puis cet étui, je le trouve carrément horrible ! Dans la lignée de la version précédente, les étuis semblaient correspondre à quelque chose de plus traditionnel mais là, cela fait à mon sens trop moderne et pas conçu pour perdurer. Mais bon l’avenir me le dira !
 
Les +
-         Sécurité de chacune des fonctions
-         Prise en main de la pince (ergonomie du manche)
-         Interchangeabilité des têtes des tournevis
-         Compatibilité avec le Tool Adaptater
-         Look
-         Fonctionnalité de l’étui
 
Les –
-         Poids
-         Look et grosseur de l’étui, ses côtés en élastique et son étiquette « made in china »
-         Ouverture des lames à une main qui n’est pas conçue pour les gauchers
-         Ciseaux un peu petits

 Leatherman Ad Popular Science jul 2003

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21 août 2007 2 21 /08 /août /2007 15:59
Mon Leatherman Micra à moi
 
Souvent entouré de collègues à mon travail, j’ai souvent honte de sortir mon PST II ou mon Wave lorsque des besoins en ciseaux sont nécessaires.
Je sais, c’est bête mais je n’ai pas trop envie de livrer mon image de Mac Gyver urbain et d’entendre me dire « Wouaa, c’est Kwouuaaa ?? » ou « çà doit peser lourd ce truc ! », bref je me suis dis que ce qui pourrait me sauver de ces interminables remords de ne pas pouvoir me faire plaisir serait de m’offrir un ... Leatherman, oui, mais un Micra pour le mettre avec mes clefs de boulot et passer ainsi inaperçu aux yeux de tous.
Un petit matin donc, je me suis rendu à la coutellerie du centre commercial à côté de chez moi afin de m’offrir mon très utile, adoré, indispensable, génial Leatherman Micra produit depuis lles années 1996 :
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     leatherman ad - scouting september 2001

Le Micra était le plus petit Leatherman avant l’arrivée de la gamme Juice et compagnie …. C’est d’ailleurs encore le plus petit Leatherman qui ait gardé un look proche du modèle original, le Pocket Survival Tool.

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Fonctions :
Contrairement aux autres outils Leatherman, le Micra ne dispose pas de pinces. En revanche, il offre la meilleure paire de ciseaux de toute la gamme Leatherman ! Et çà, ce n'est pas rien. Il est également le seul à disposer d’une pince à épiler !
Voici ses fonctionnalités :
  1. Lame
  2. Ciseaux
  3. Pince à épiler
  4. Tournevis cruciforme
  5. Tournevis plat
  6. Décapsuleur
  7. Règle
  8. Lime à ongle
  9. Cure ongle
  10. Anneau
 
 
Conclusion
Le Micra, malgré sa taille, n’est pas un « petit » de la gamme Leatherman. Il m’est tout aussi indispensable à la maison qu’au boulot. Toujours accroché à mes clefs, il me sert d’ouvre lettre, de coupe ongle (d’ailleurs, à côté des ciseaux, la lime est géniale !), me permet d’avoir des ciseaux ainsi qu’une (toute petite) lame à disposition. Bref, il est tout aussi discret qu’indispensable et mes collègues de la gent féminine le trouvent très mignon ;)
 
 
Les +
-            Ciseaux de très bonne facture
-         Format
-         Légèreté
-         Robustesse
-         Fonctionnalités
 
Les –
-              Pas de cure dent
-         Pas de pinces
-         Prix (60 euros – avril 2007)
-         Mal distribué
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21 août 2007 2 21 /08 /août /2007 15:57
Mon Leatherman Pocket Survival Tool II à moi
 
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C’est mon pote Hervé, l’astro-informatico-physicien, qui m’a montré courant 1996 son nouveau joujou, un outil Leatherman PST II. A cette époque, je ne connaissais que très vaguement ces nouveaux « couteaux suisses » made in USA. Quelques modèles étaient présentés dans une boutique d’astronomie du côté de Châtelet et l’une de mes premières pensées a été de me dire que ces nouveaux gadgets coûtaient cher (plus de 500 francs à l’époque).
Bloqué sur le couteau suisse de Mac Gyver, je n’ai dépassé le mythe qu’au fur et à mesure que je passais du temps avec mon ami et son nouveau Leatherman PST II. A cette époque, on fumait beaucoup de "bip" et voir constamment sorti la paire de ciseaux de son Leatherman pour découper l’herbe et découper les filtres m’a, je pense, très influencé sur le côté indispensable que pouvait offrir un tel couteau !
Il m’en fallait donc un, aussi bien pour remplacer mes ciseaux que pour pouvoir resserrer mes chaises, casseroles et tout ce qui pouvait bien me passer entre les doigts.
Jeune et surtout très naïf, je me suis dirigé illico presto chez Na…& Déc … afin de m’offrir mon Leatherman Pocket Survival Tool II, l’instrument qui allait me sauver de toute cette jungle parisienne et faciliter mon quotidien de grand adolescent.

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Fonctions
Le Pocket Survival Tool veut dire « outil de survie de poche » ! C’est donc un outil pour survivre quelque soit le milieu, chouette ! Le PST est l’outil original de chez Leatherman et c’est sur la base de ce modèle que s’est développée l’activité de monsieur Tim Leatherman aux Etats-Unis. Le PST est légèrement différent du PST II car il n’a pas de ciseaux ni de lame crantée mais offre par contre un poinçon et une lame droite. Pour ma part, vous l’avez compris, les ciseaux me sont indispensables, d’où le choix du PST II. Celui-ci a été produit de 1996 à 2004.

Mais au fait, qu’offre donc le PST II comme fonctionnalités ?
  1. Lame à moitié crantée
  2. Pinces
  3. Règle de 20 cm
  4. Ciseaux
  5. Tournevis cruciforme
  6. Tournevis plat moyen
  7. Tournevis plat gros
  8. Tournevis plat tout petit
  9. Lime diamant
  10. Lime à métaux
  11. Ouvre conserves / décapsuleur
 
Cela pourrait paraître peu mais je vous assure que pour un usage quotidien, ces 11 fonctionnalités sont largement suffisantes. On peut se risquer d’aller travailler avec dans un garage ou sur un chantier mais il ne peut remplacer de véritables outils. Par contre dépanner régulièrement, çà oui, il sait faire ! D’ailleurs, il m’a bien souvent évité de traverser le jardin pour fouiller dans mon établi.
Compact et léger, le PST II ravit donc beaucoup de possesseurs. Il est vrai que comparé au Wave, on l’oublie facilement à la ceinture. On soulignera la qualité exceptionnelle des ciseaux.
Les couteaux suisses Victorinox propose des ciseaux avec un ressort qui semble fragile. Avec le PST II et depuis plus de 10 ans, cela reste un pur bonheur de découper du papier sans se soucier de quoi que ce soit.

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Conclusion :
Le PST II est parfois remplacé à ma ceinture par un Wave. Cela fait 12 ans que je le porte quotidiennement et qu'il me rend moult services dans des situations aussi diverses que le bricolage, le camping, le loisir sportif, mon travail (champ de l’animation socio-culturel), etc.
Si l’on me demandait quel modèle offrir, j’opterais très certainement pour celui-ci. Il associe les fonctions les plus usuelles pour un usage quotidien, voir urbain, sans être encombrant à la ceinture. Il assure parfaitement son rôle d’instrument de secours (plus que de survie) dans beaucoup de situations.
Cependant, après ces 12 années d’expérience, il m’a parfois fait mal à la main. Pour resserrer très fort un boulon, le manche n’offre pas suffisamment de confort. D’ailleurs, comparativement au Wave, on remarque une très nette différence de prise en main. Mais bon, cela reste du chipotage comparé au service qu’un tel outil peut offrir dans la vie de tous les jours. N’étant plus produit, le modèle comparable au PST II de la gamme Leatherman porte la référence Blast.
 
Les +
-         Compact et léger
-         Ciseaux de qualité
-         Lame à moitié crantée (permet aussi de couper facilement des cordes)
-         Robustesse
-         Etui de qualité fabriqué sur une seule pièce de cuir
-         Modèle de base quasi-original
-         Compatibilité avec le Tool Adaptater
-     Acier de qualité
Les –
-         N’est plus commercialisé (sauf sur E-bay !)
-         Pas de réelle sécurité pour la lame et les tournevis
-         Petit tournevis qui a tendance à vriller
-         Manche qui fait mal à la main lorsque l’on sert fort les pinces
-         Lame légèrement petite pour couper du pain
-         (Pas de Tire-bouchon)


A côté d'un Micra et d'un Wave II :
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